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ombrage que l’on trouvât depuis Anduhar jusqu’à l’auberge dite Venta-Quemada. Cette auberge, quoique bâtie au milieu d’un désert, étoit grande et spacieuse. C’étoit proprement un ancien château de Maures, détruit anciennement par un incendie, et réparé depuis pour en faire une hôtellerie. Delà le nom de Venta-Quemada : un bourgeois de Murcie s’y étoit établi. Les voyageurs partoient donc le matin d’Anduhar, dînoient, à Los-Alcornoques, des provisions qu’ils avoient apportées, et puis ils couchoient à la Venta-Quemada ; souvent même ils y passoient la journée du lendemain, pour s’y préparer au passage des montagnes, et faire de nouvelles provi-