Page:Potocki - Dix journées de la vie d’Alphonse Van-Worden, 1-3.djvu/248

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
( 74 )

dre part à ce gain. C’est pourquoi il fit fabriquer des monnoies pareilles dans une ville d’Angleterre, appelée Birmingham. Lorsqu’il en eût une certaine quantité, il établit un de ses commis à la Flariola, hameau de pêcheurs, situé sur la frontière des deux états ; et Lettereo se chargea du soin d’y transporter et débarquer la marchandise.

» Le profit fut considérable, et pendant plus d’un an, nous ne fîmes qu’aller et venir, toujours chargés de nos monnoies romaines et napolitaines. Peut-être même eussions-nous pu continuer longtemps nos voyages ; mais Lattereo, qui avoit du génie pour les spéculations, proposa aussi au juif de faire fabriquer des mon-