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ne peut plus vous donner asile dans ce couvent, par égard pour madame la princesse de Rocca-Fiorita, notre illustre bienfaitrice. Mais, mon enfant, vous irez à la ferme que nous avons au pied de l’Etna, et vous y passerez doucement les années de votre enfance ». — Après m’avoir dit ces choses, le prieur appela un frère Laï, et lui donna des ordres relatifs à mon sort.

» Le lendemain je partis avec le frère Laï ; nous arrivâmes à la ferme et je fus installé. De temps à autre l’on m’envoyoit à la ville pour des commissions qui avoient rapport à l’économie. Dans ces petits voyages, je fis tout mon possible pour éviter