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Page:Potocki - Dix journées de la vie d’Alphonse Van-Worden, 1-3.djvu/38

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à manger, un peu avidement à la vérité, mais pourtant avec cette aimable contrainte, à laquelle un jeune homme s’oblige à se soumettre lorsqu’il se trouve seul de son sexe, dans une société de femmes.

Lorsqu’on se fut aperçu que les premiers accès de ma faim étoient appaisés, et que je ne goûtois plus que ce que l’on appelle en Espagne « Las Dolces », la belle Emina ordonna aux négresses de me faire voir comment on dansoit dans leur pays. Il parut que nul ordre ne pouvoit leur être plus agréable. Elles obéirent avec une vivacité qui tenoit de la licence, je crois même qu’il eût été difficile de mettre fin à leur danse, mais je demandai à leurs belles maî-