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Page:Pottier - Chants révolutionnaires.djvu/149

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L’un suce ma moelle,
L’autre boit mon sang
Ma misère est telle
Que j’en suis méchant.
Ah ! je l’attends, je l’attends !
L’attendrai-je encor longtemps ?

Ma misère est telle
Que j’en suis méchant.
Ah ! viens donc, la belle,
Guérir ton amant !
Ah ! je l’attends, je l’attends !
L’attendrai-je encor longtemps ?


Paris, 1870.