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LE FRANÇAIS

Incontinent, de cinquante poitrines robustes, profondes, jeunes pour la plupart, rudes comme les rocailles laurentiennes, jaillit le refrain de ce chant d’une poésie à la fois gaie et triste comme la plupart des chants populaires où la peine, l’effort, la sueur ont poussé leurs gémissements à travers la faim satisfaite, l’âpre besogne accomplie. Le chant mâle et rude, perça le toit :


Vive les Huronnes si fières
De leurs guerriers, de leurs grands bois !