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AVANT-PROPOS

« Si le roman », a dit Louis Bertrand à propos du cinquième volume de sa série «  Mes Destinées », « si le roman, sous sa forme la plus haute, est une « représentation » au sens philosophique et métaphysique du mot, je puis faire du roman avec n’importe quoi de la réalité. Le roman est partout ; il suffit de le voir ».

Voilà pourquoi, sur la page frontispice de ce livre, en dessous du titre, j’ai été tenté d’écrire le mot : « roman ».

Le roman le plus vrai est toujours une tromperie et ce qui l’individualise, c’est la fiction avec son intrique et ses aventures. Le récit d’une aventure vraie, la peinture d’une vie réelle sur une scène étendue et variée,