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Puyjalon

sur son œuvre, nous ne voulons pas mettre encore de côté ces notes manuscrites qu’il écrivait en 1890 sur sa famille. La lignée complète depuis 1060, jusqu’à la Révolution pourrait être quelque peu fastidieuse pour le profane, aussi ne nous attacherons-nous qu’à citer quelques annotations. Il écrivait :

« Nous sortons incontestablement du village de Puyjalon qui fut notre propriété ainsi qu’il résulte d’un testament du 12 août 1500, aujourd’hui déposé chez M. Joseph Roy, notaire, à Lévis, Québec. Ce village, placé sur une hauteur en pain de sucre, puy ou puch, en langage du pays, est situé dans le Bas Limousin — France. — J’y suis allé une fois. Il reste quelques masures sur les flancs et au sommet, les vestiges d’un mur d’enceinte ou de soutènement de quelques mètres d’épaisseur. La maison forte qui couronnait ce puy devait être considérable si l’on en croit les ruines qui subsistent encore. »

Afin de faire connaître les derniers ascendants du solitaire de l’Île-à-la-Chasse, mentionnons que son grand-père, Jean-Baptiste, qui épousa Marie-Josephine-Bernardine de Lachèze de Briance, sœur de la comtesse de Gironde, petite-fille du marquis de Gironde de Montclera, et de Charlotte de Gaumont LaForce, fille du duc, n’eut qu’un fils mâle, Louis-Joachim-Balthazar, père de celui qui nous occupe, qui épousa Marie-Amelie Maignen de Nanteuil, petite-fille du trésorier de la malheureuse reine Marie-Antoinette et du lieutenant-général des armées du roi Louis XVII dont il fut le plus fidèle et le dernier ami et dont il partagea le sort sur l’échafaud :