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key de nos jours dont les moulins traitent une moyenne de 180 tonnes de minerai par jour.

Mais revenons à nos trois prospecteurs, Maurice Bénard et les Boissonnault. Ils arrêtèrent là leur randonnée de l’été de 1911. S’ils n’avaient pas fait fortune, ils avaient eu le plaisir d’être parmi les premiers à confirmer la théorie d’une ceinture aurifère partant du Nouvel Ontario et se continuant dans le Nouveau Québec jusqu’à la rivière Bell. Cette bande minéralisée dont la région de Kirkland n’était qu’une partie et qui s’étend vers l’est dans le Québec avait été pour la première fois prospectée en 1906 par Auguste Renault, officiellement reconnu comme le premier découvreur de dépôts miniers du Nord-Ouest du Québec.

Après le passage des Authier, des Sullivan, des Bénard et autres, les découvertes se multiplièrent dans l’Abitibi minière. En 1912, un M. Smith, associé à M. Bernard, fit la troisième découverte du coin et, cette année-là, un groupe de chercheurs de diamants se rendit en haut de la rivière Nattaway ; mais ce fut sans résultat. Enfin, cette année-là encore, Joseph Tremblay piqueta une veine de cuivre à trois milles au nord d’Amos, faisant aujourd’hui partie de la « Jay Copper ».

J. Austin Bancroft, dans un rapport publié à cette époque, indique plusieurs gisements non commerciaux d’amiante découverts en 1912 au