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LE ROCHER D’ONOBATONGA



Longtemps, très longtemps, la vallée de l’Outaouais fut ignorée des colons, comme d’ail­leurs bien d’autres parties du pays. C’est que, suivant un usage qui a longtemps nui à la colo­nisation, les cultivateurs riverains du Saint-Laurent, au lieu d’encourager leurs enfants à aller se battre contre les bois francs, à l’inté­rieur, préféraient morceler et épuiser leurs ter­res plutôt que de voir leurs fils s’éloigner du clocher natal qui se mirait dans les eaux du fleuve.

Aussi bien les grandes compagnies de com­merce de pelleteries, comme la Compagnie du Nord-Ouest et celle de la Baie d’Hudson, ne te­naient en aucune façon à voir envahir par les défricheurs, l’habitacle des bêtes dont elles ti­raient leurs richesses, pas plus qu’elles ne dési-