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UNE TROISIEME
Écoutez ! Le peuple crie ; et ses rangs, là-bas, se jettent à genoux comme des vagues qui se brisent. Encore, encore ! À notre tour, mes frères ! Tous à genoux !
LE PEUPLE, (à genoux, crie et pleure)
Ô notre père, aie pitié de nous ! Gouverne-nous, sois notre souverain !
PREMIÈRE VOIX, (bas)
Pourquoi pleure-t-on ?
UNE AUTRE, (de même)
Comment le saurions-nous ? Mais les boyards le savent certainement.
LA FEMME, (à son enfant)
Voilà que tu te tais quand tu devrais pleurer ! Pleure donc ! C’est le loup ! Mais pleure, polisson ! (Elle le jette à terre. L’enfant crie.) Ah ! tu pleures enfin !
PREMIÈRE VOIX
Tout le monde pleure, pleurons donc aussi !
DEUXIÈME VOIX
Je le voudrais bien, je n’y parviens point.