Page:Pouchkine - Boris Godounov, trad Baranoff, 1927.djvu/81

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terrible adversaire ? Qui me menace ? Un nom, et rien qu’une ombre peut-être ? Une ombre pourrait surgir et m’arracher mon sceptre ? Et par un nom, mon fils pourrait être dépouillé ? Fou que je suis ! De quoi vais-je m’épouvanter ? Un souffle fera s’évanouir ce spectre. Non, décidément, rien n’est à craindre, mais rien n’est à mépriser non plus. Oh ! comme tu es lourde à porter, couronne du Monomaque !

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