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Page:Pougy - Les sensations de Mlle de La Bringue, 1904.djvu/109

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DE Melle DE LA BRINGUE

J’eus très mal au cœur en voyant que les machinistes me traitaient toujours de la même façon.

Il était évident qu’ils n’avaient pas lu l’article.

Mes camarades, eux, me regardaient en dessous.

Le rideau se leva.

Ma joie était tombée avec mon arrivée au théâtre.

Néanmoins, ce fut avec assez d’assurance que je commençai sur une musique soignée.

Quelques sifflets s’essayèrent, mais un ouragan de bravos les étouffa bientôt et ce fut dans une apothéose que l’on baissa la toile.