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Page:Pougy - Les sensations de Mlle de La Bringue, 1904.djvu/132

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LES SENSATIONS

plantées de clous de diamant ou de strass.

Au fond, sur une estrade dressée et recouverte d’un drap noir, était un bouc, agenouillé de force par des chevilles de bois et qui semblait très mal à son aise, ramassant de sa langue blanche l’écume qui pendait à ses lèvres.

Nous fûmes plongés dans l’obscurité pendant un quart d’heure.

Un coup de gong tout à coup retentit et les valets vinrent apporter des flambeaux.

Nous avions pris place tous, dans les loges, toujours nus, mais avec nos chapeaux sur la tête.