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Page:Pougy - Les sensations de Mlle de La Bringue, 1904.djvu/184

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LES SENSATIONS

Les terrasses des cafés, bruyantes, regorgeaient de monde, de promeneurs, d’étrangers ou de boulevardiers en costumes d’été.

Les pantalons blancs cassaient leurs plis impeccables de coutil sur les souliers jaunes moulant les pieds sur les chaussettes de soie à petites fleurs.

Les canotiers et les panamas ou même les feutres clairs se jouaient gaiement sur les têtes épanouies d’un sourire et dont les yeux brillaient à l’égal des petites fleurs piquées d’un geste à la boutonnière.

Les gilets de couleurs vives al-