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Page:Pougy - Les sensations de Mlle de La Bringue, 1904.djvu/186

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LES SENSATIONS

« Chère amie,

» Vous savez le plaisir que j’ai de votre compagnie ; aussi pour la fête des fleurs après-demain, avais-je fait demander une entrée de voiture pour un de vos coupés ou le mien, afin que nous puissions passer cette journée ensemble.

» Certes, j’aurais été heureux d’avoir en ma voiture la plus jolie fleur de la fête, — ne me grondez pas, chère, pour ce compliment, — mais d’un côté mon éditeur m’appelle à télégrammes réitérés pour une affaire de toute urgence, d’un autre une migraine effroyable me force à