Aller au contenu

Page:Pougy - Les sensations de Mlle de La Bringue, 1904.djvu/189

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
185
DE Melle DE LA BRINGUE

sont pas si longs… et celui de la fête arriva.

Le soleil brillait d’un éclat magnifique.

Inondant d’or ma couche, il m’éveilla, tout doucement, avec une caresse enchanteresse et discrète.

Je sautai joyeusement hors de mon lit, meurtrissant même mes pieds roses sur la peau de léopard que m’avait donnée Ajax, et j’appelai ma femme de chambre, étonnée vraiment de me voir si matinale.

Il était à peine onze heures.

Il est vrai que depuis longtemps attendaient déjà, dans l’antichambre ou le petit salon, épileuse, mas-