Page:Pougy - Les sensations de Mlle de La Bringue, 1904.djvu/31

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
21
DE Melle DE LA BRINGUE

. . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . .

Je dormis longtemps.

À mon réveil, ma bonne vint me prévenir qu’un vieillard voulait me parler.

Je le fis entrer en le priant de m’excuser de le recevoir ainsi.

Sa vue me causa quelque stupeur.

C’était un homme long, dans une grande redingote, habillé tout de velours.

Il se tenait, le chapeau à la main, dans l’embrasure de la porte.

Ses yeux brillaient plus que deux braises et ses mains formidable-