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DE Melle DE LA BRINGUE

terribles les individus qui savent s’en servir. J’ai cent vingt ans, mais grâce à mon savoir je suis encore vert et solide.

Toute ma vie, tout mon être a été consacré à ces sciences. Mes recherches aboutissaient. J’avais deviné, découvert les forces de l’au-delà et de la nature, inconnues encore et peut-être à jamais aux autres hommes. J’allais me servir de ma force et foudroyer les obstacles.

Hélas ! Étant savant, je n’étais pas égoïste. J’ai fait un élève, madame, et cet élève m’a pris pouvoir, force, volonté.

Comment vous expliquer, je ne