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LES SENSATIONS

Mon corps se souleva en un honteux hoquet !

— Non, n’ayez pas cette peur… je lis dans votre pensée… Je ne veux ni votre chair, ni même votre esprit. Je pourrais vous utiliser par force. Un seul de mes regards vous anéantirait et vous seriez à moi… ce que Lorenza était à Joseph Balsamo. Mais non, je vous ai déjà dit que j’étais bon et cela d’ailleurs me répugnerait. Il est de votre intérêt de faire ce que je vais vous demander ; vous le ferez donc. Écoutez, je ne puis rien contre cet homme, mais avec vous, qui possédez un magnétisme étonnant de vibrance et