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Page:Pougy - Les sensations de Mlle de La Bringue, 1904.djvu/61

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DE Melle DE LA BRINGUE

L’image de Lebreton, d’abord furtive, se présenta ensuite à mon esprit, souvent.

Je le revoyais tel le soir de l’Opéra, la tête haute, tout clinquant, tout brillant, le plastron de chemise blanche éblouissant sous le revers de soie que tachait une fleur mirifique.

Il éclatait devant mes yeux.

Il m’apparaissait presque auréolé et comme mon sauveur.

Plusieurs fois, il m’arriva, pendant nos rêveries, de tendre mes bras vers lui, dans l’air.

Il me vint à l’idée d’aller le voir.

Certes, il me recevrait.