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Page:Pougy - Les sensations de Mlle de La Bringue, 1904.djvu/64

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LES SENSATIONS

Je frissonnais.

Certes, j’étais au pouvoir du vieux savant, d’abord ne lisait-il pas dans ma pensée ?

Je m’excusais presque tout bas, comme on demande en marmottant pardon à Dieu, du bout des lèvres, lorsque l’on vient de blasphémer.

Mon devoir même me dictait d’aller chez Lebreton et d’implorer son aide.

Et puis mon simple intérêt me le commandait.

Une après-midi donc, je me faisais habiller. Je mettais sur ma tête un chapeau de feuillages sans