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Page:Pougy - Les sensations de Mlle de La Bringue, 1904.djvu/73

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DE Melle DE LA BRINGUE

et, cassant la chaîne, me la tendit.

Lui-même, se couchant sur un divan après avoir éteint la lumière et s’être assuré que les portes étaient fermées, avala tout d’un trait la… confiture.

Je fis de même.

Alors, tout à coup, ma langue se glaça.

Je regardais droit devant moi :

Je sentis Lebreton qui me prenait la main. Cette main, dans les ténèbres, sembla me protéger et me faire peur. Le froid des brillants me pénétrait dans les moelles, me donnait une souffrance atroce et néanmoins, je n’aurais