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Page:Pougy - Les sensations de Mlle de La Bringue, 1904.djvu/78

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LES SENSATIONS

taient avec « un bruit silencieux » une invisible mesure.

Des fumées semblèrent sortir de la bouche affreuse et m’étreignirent la gorge.

J’essayai de me dégrafer.

Je m’aperçus que je l’étais déjà.

Je n’avais pas perdu mes sens et me demandais d’où venait ce malaise.

C’était la confiture verte qui en était cause. Lebreton qui en avait absorbé devait être là aussi, couché sur le divan à côté.

J’avais conscience qu’il étreignait toujours ma main, mais je ne la sentais pas.