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Page:Pougy - Les sensations de Mlle de La Bringue, 1904.djvu/88

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LES SENSATIONS

Dans l’avant-scène de l’autre soir, ses cheveux gris lui en donnaient soixante.

Hier il pouvait bien en avoir eu deux cents et dans les moments ordinaires, avec ses cheveux teints, quarante ou cinquante.

S’était-il moqué de moi ?

En tout cas, il m’avait fait reconduire dans ma voiture et le cocher interrogé ne voulait se rappeler de rien.

Il n’avait pas abusé… de mes esprits.

Quel être !

Désormais je ne voulais plus compter que sur moi-même. Je