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Page:Pougy - Yvée Jourdan, 1907.djvu/109

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YVÉE JOURDAN

C’est vrai… c’est vrai… sans trop savoir, afin d’approuver Flossie.

Gillette s’est alors écriée :

— Lorgeril me trompe et m’échappe platement, vulgairement. André m’a toujours tenue à distance. Il est si haut, il aurait pu m’élever, cela n’aurait dépendu que de lui. Voyez-vous, si l’on considère la femme comme une poupée, il ne faut pas la laisser responsable d’elle-même.

J’ai voulu savoir :

— Seriez-vous sans forces ?

Elle m’a répondu :

— Je n’ai que des nerfs. Je vis dans la surexcitation. Quand cela me trahit, je deviens une loque…

Puis elle a paru réfléchir et elle a continué :

— J’ai cependant du discernement.