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Page:Pougy - Yvée Jourdan, 1907.djvu/136

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YVÉE JOURDAN

Sa femme vagabondait de salon en salon, nue dans l’inconvenance d’un maillot de soie clair, le dos seulement recouvert d’une peau de chèvre blanche. C’était sa peine qui vagabondait ainsi, folle et frivole… sans doute.

À un moment donné, elle s’est approchée de nous, s’appuyant sur Lorgeril — revenu, — reconquis — à peine déguisé en athlète. Elle nous a crié :

— Il est beau, mon antique ! Mais il n’a rien du caniche ! Le pâtre et l’athlète, nous formons un cas à part…

Elle a répété :

— Cazapart ! Cazapart ! Ne cherchez pas, Yvée, cazapart est un mot grec inédit, ça veut dire la fable du lion et du rat ! C’est Lorgeril le rat…