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Page:Pougy - Yvée Jourdan, 1907.djvu/163

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YVÉE JOURDAN

— Je suis triste aussi. C’est pour me faire plaisir que je suis venue vous trouver. Que lisiez-vous ?

Il m’a tendu un livre d’Oscar Wilde, le De Profundis, titre assorti à nos sombres destins, pourtant qui sent la délivrance.

Puis il m’a lu ceci :

« L’homme avait tué ce qu’il aimait, et pour cela il devait mourir. »

J’ai soupiré :

— La mort finit toutes les peines…

Il a continué :

— « Pourtant chaque homme tue ce qu’il aime et que chacun le sache : les uns le