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Page:Pougy - Yvée Jourdan, 1907.djvu/167

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YVÉE JOURDAN

Avec Flossie, nous sommes allées entendre le Faust de Schumann chez Colonne. Nous y sommes allées les trois fois.

Cela m’a rappelé les dimanches lointains que nous passions ainsi avec Lize et Reggie. J’ai soupiré :

— Comme tout s’éloigne et disparaît !…

Cette pensée m’a rassurée sur mon état actuel. J’ai pressenti de nouvelles choses. Je me suis dit :

— Puisque rien ne saurait être pire, chaque minute amène un soulagement.