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Page:Pougy - Yvée Jourdan, 1907.djvu/210

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YVÉE JOURDAN

obscène. J’ai voulu la fuir, je l’ai laissée. Elle m’a poursuivie de ses petits pas sots et pressés, qui bruissaient fort sur le gravier, sans direction, sans intention, inconscients, mais agiles et qui se précipitaient, en me criant, de sa voix perçante, véhémente, comme animée d’une colère perpétuelle :

Si c’est une fille,
Nous l’appellerons Camille.
Si c’est un gas,
On l’nommera Nicolas.
Voilà !
Voilà !

Impatientée, je me suis bouché les oreilles… et j’ai retrouvé Max. Nous avons fait nos préparatifs de départ, puis nous avons visité les environs.

La petite ville de Roscoff s’avance dans la mer, ainsi que Venise, avec une majesté