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Page:Pougy - Yvée Jourdan, 1907.djvu/221

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YVÉE JOURDAN

intacte et pure, tu seras disséquée et livrée à toute la malveillance. Tu appartiens à une société qui méchamment t’épie, qui gratuitement t’insulte. Que cela ne t’atteigne pas. Suis ton chemin, avec noblesse, la tête haute, en toi fière et méprisante, au-dessus de l’outrage, au lieu de lui faire un pied de nez comme Gillette, avec une adroite gaminerie qui se moque et défie, puisque ton caractère ne le peut.

Je cherchais :

— Qui a pu écrire cela ?… Serait-ce Gillette ?

Flossie m’a dit :

— Elle en est incapable. C’est une nature droite et sincère, mais son exubérance peut, parfois, être mal comprise… On se répète que tu rends visite à son mari, et