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Page:Pougy - Yvée Jourdan, 1907.djvu/275

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YVÉE JOURDAN

il est encore là, étendu, de l’autre côté du mur…

Je me répète :

— C’est ainsi qu’un mur nous a séparés… un mur contre lequel tout s’est brisé, ses efforts, sa volonté, mon amour, puis — douloureusement — mon cœur… Le malheur nous entoure, nous opprime, tout le malheur est là, entre nous… ainsi qu’un malfaiteur qui entre dans la nuit et tue… et viole et pille… Le malheur a été inévitable… Est-il inévitable ? Il n’y a plus de cris… il n’y a plus de gestes… N’y a-t-il vraiment plus ni cris, ni gestes ?…

J’ai la fièvre… je brûle… je suis tordue… je ne puis me soumettre… mon être se révolte, et je pleure. Je pleure silencieusement…