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Page:Pougy - Yvée Jourdan, 1907.djvu/59

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YVÉE JOURDAN

che, comme ceci… C’est un semblant, un soupçon qui ne peut pas faire mal, ni flétrir…

Vraiment, tout cela c’est un rien, un rien adroit, subtil, et je ne me reconnais plus. Je me trouve jolie, changée, troublante. Je ne suis plus la même et cependant je me ressemble encore ! Madeleine, qui entrait, m’a contemplée avec étonnement, avec admiration.

Elle s’est écriée :

— Mademoiselle — Madeleine ne peut s’accoutumer à m’appeler Madame — est toute changée !…

Puis elle s’est reprise ainsi :

— Comme Madame est devenue belle !

Flossie m’a dit alors :

— Tu vois ! C’est une conclusion et la meilleure ! N’en dis rien, n’en explique