la porterois à reconnoiſtre que la nature des liqueurs conſiſte en ce que leurs parties inſenſibles ſont dans un mouvement perpetuel, ce qui oblige de les renfermer dans un vaſe, & les diſpoſe à donner aiſément entrée aux corps durs ; & que les parcelles de l’eau eſtant petites, liſſes, pointuës, venant à s’inſinuer dans les pores du ſucre, en ébranlent & en diviſent les parties par leur rencontre, & ſe mouvant en tout ſens, emportent en tous les endroits du vaſe, ce qu’elles ont ſeparé.
Cette idée des liqueurs, qui eſt une partie détachée du corps de la Phyſique, paroiſtroit bien plus claire, ſi on la voyoit dans ſon rang : & elle n’a rien que le commun des femmes ſoit capable d’entendre. Le reſte de toutes nos connoiſſances eſtant propoſé avec ordre, n’a pas plus