Page:Poullain de La Barre - De l’égalité des deux sexes, seconde édition.djvu/60

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tout ce qu’elles en pouvoient dire de plus certain, c’eſt qu’elles ne croyoient pas qu’elle fuſt rien de ſemblable à aucune des choſes qu’elles appercevoient par les ſens ; & que ſi elles avoient étudié, elles ſçauroient préciſément ce que c’eſt.

Il n’y a pas une garde qui s’aviſe de dire comme les medecins, que leurs malades ſe portent mieux, parce que la Faculté Coctrice fait loüablement ſes fonctions : & lors qu’elles voyent ſortir une ſi grande quantité de ſang par une veine, elles ſe raillent de ceux qui nient, qu’elle ait communication avec les autres par la circulation.

Lorsque j’ay voulu ſçavoir pourquoy elles croyoient que les pierres expoſées au Soleil & aux pluyes du midy, s’uſent plûtoſt que celles qui ſont au Septen-