re mieux dans les hiſtoires & dans les Romans des Dames ſçavantes, qui vivent encore.
Elles ſçavent la Theologie.Combien y en a-t-il qui s’inſtruiſent autant aux ſermons, dans les entretiens, & dans quelques petits livres de pieté, que des Docteurs avec S. Thomas dans leur cabinet & ſur les bancs. La ſolidité & la profondeur avec laquelle elles parlent des plus hauts myſteres & de toute la Morale Chreſtienne, les feroient prendre ſouvent pour de grands Theologiens, ſi elles avoient un chapeau, & qu’elles puſſent citer en Latin quelques paſſages.
Elles entendent la Medecine.Il ſemble que les femmes ſoient nées pour exercer la Medecine, & pour rendre la ſanté aux malades. Leur propreté & leur complaiſance ſoulagent le mal de la moitié. Et non ſeulement elles ſont propres à appli-