ces qu’il décrit, à moins que, affaibli, épuisé, vidé, il se contente de ses simples travaux. Généralement il n’en est pas ainsi, et l’on a reconnu que les cabotins et les chanteuses de cafés-concerts qui ne pratiquent que le répertoire pornographique, sont loin d’avoir une moralité à l’abri de tout reproche légal. Je dis légal, car, pour certains, leurs mœurs avouées sont parfois inavouables.
Quant aux amateurs de choses licencieuses — nous nous étendrons plus longuement sur cette question au cours du présent volume, — ils ont à peu près les mêmes tendances. Un jeune homme ou une jeune fille, ou quelqu’un de plus âgé, qui remplira son cerveau, son imagination de descriptions immorales, est un candidat à la débauche. Et quand le débauché professionnel s’excite encore par la vue d’images représentant des scènes érotiques — et il lui en faut, — il tend inévitablement vers le sadisme.
La surexcitation des sens par la pornographie conduit à la débauche sexuelle.
Maintenant que les diverses définitions et déductions sont posées, est-il possible de démontrer que la pornographie existe en France, sous des formes diverses, avec les caractères