avaient disparu, pour aller ailleurs. À P., ville de 4, 000 habitants, une de ces femmes a fait 135 francs de recette nette en deux jours avec son petit édicule.
Voilà le mal que propagent ces ignobles bouges que l’incurie administrative ou l’indifférence du public laisse s’établir sur les promenades de nos grandes villes pendant des semaines. Pourquoi s’étonner de la démoralisation croissante de la jeunesse ? Vous l’encouragez ; vous la facilitez. Et vous paraissez en ignorer les causes. Et quand on vous les signale, vous riez de notre vertu effarouchée !
Les stéréoscopes et les mutoscopes sont d’invention plus récente et d’un mécanisme plus ingénieux. Ils joignent à l’obscène la mécanique et multiplient, pour les yeux, les scènes galantes. Les premiers sont plutôt portatifs et permettent d’augmenter le détail des sujets. Ils servent surtout à l’intérieur de certains établissements. Les images que l’on y montre sont sur verre et sont vues par transparence. Les mutoscopes sont des appareils à pieds fixés au plancher. Ils sont éclairés en général à l’électricité, et forment le stéréoscope, c’est-à-dire permettent de voir l’image en relief, ou le cinématographe en faisant passer rapidement une série de vues