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vent de femmes hystérîques et libidineuses qui se jetaient le soir sur les passants attardés pour les violer et les prendre de force !

Chose étrange, il faut croire que ces dames n’aimaient pas la calotte !

Joli temps, jolies mœurs !

Mais il ne faut plus que de pareilles inscriptions viennent souiller les yeux et les oreilles de nos femmes et de nos filles dans les rues, il faut un beau coup de balai pour enlever jusqu’au souvenir de toutes les épouvantables débauches des couvents pendant le moyen âge.

Je sais bien qu’un ami me fait remarquer que depuis ça n’a pas changé.

C’est très vrai, mais au moins ça se passe derrière un mur et ça ne s’étale plus sur les murailles, et s’il y a encore trop de pauvres petites orphelines livrées à la débauche dans les congrégations et chez les Flamidiens, en attendant que tout ce monde soit chassé, nous voulons, au moins, la salubrité de nos rues, et c’est pourquoi nous demandons la suppression de toutes ces bondieuseries qui constituent un véritable attentat public et permanent à la pudeur !