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jourd’hui démolie et dont une rue et une impasse ont seules conservé le souvenir, etc. Notables commerçants pendant ces époques lointaines, bouchers, charcutiers, épiciers, boulangers, menuisiers et entrepreneurs de construction, comme plus tard mon grand-père Jacques-Emmanuel Vibert, mes ancêtres furent, pendant des siècles, enterrés dans le chœur de ces églises, en qualité de marguilliers, échevins, quartiniers, etc., c’étaient, en un mot, de bons bourgeois de la ville de Paris qui comme tels, avaient été ennoblis, aussi bien que les Coutant qui, eux, étaient les ancêtres de ma mère. Une branche devait aller faire souche de fermiers, d’agronomes et de grands industriels, dans le département de l’Aisne avant la Révolution.

On voyait encore les pierres tombales avec leurs blasons, de mes arrières-grands-parents, il n’y a pas bien longtemps, dans le chœur de l’église Saint-Hippolyte, avant sa démolition, puisque mon grand-père paternel s’en souvenait parfaitement, paraît-il, il y a soixante et quelques années environ.

Dans la rue du Battoir qui longe l’hôpital de la Pitié, et qui s’appelle aujourd’hui rue de Quatrefages, mon arrière-grand-père paternel, qui était négociant en vins à la Halle aux vins, et que j’ai parfaitement connu dans ma jeunesse, car il est mort à quatre-vingt-treize ans, M. Jérôme, beau-père de mon grand-père, Emmanuel Vibert, possédait plusieurs maisons et, à l’heure présente, la sœur aînée de mon père, Mlle Angélique Vibert, la