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Éclairage.


Le service de l’éclairage des rues est satisfaisant. Nous avons à l’heure qu’il est 2,162 lampes électriques et à gaz, en tout, pour éclairer les rues publiques et les sous-voies, avec un crédit additionnel pour 40 lampes à arc ou l’équivalent en lumières incandescentes, pour cette année.

Cependant, les citoyens, dans toutes les parties de la ville, réclament plus de lumière, pour la raison qu’un parfait éclairage des rues tend à supprimer le crime et le désordre.


Département des Estimateurs.


La plus grande partie de l’augmentation dans la valeur de la propriété pour l’année 1899, provient de la nouvelle taxe sur les machines, etc. Le nombre des bâtiments nouveaux et coûteux, comparativement aux années précédentes, a été peu considérable, bien que sous ce rapport une amélioration sensible se soit produite depuis 1897.


Conclusion.


Pendant les derniers mois de mon administration, il s’est passé des événements de la plus haute importance pour l’Empire Britannique, dont le Canada est la plus belle et la plus loyale colonie. Ces événements se déroulent encore dans le moment. Le canon gronde et le bruit de la fusillade se fait entendre dans les vallées et les montagnes du Sud Africain. L’Empire est engagé dans une guerre sérieuse et un certain nombre de braves fils de Montréal sont actuellement sous les armes dans le Transvaal, combattant pour l’intégrité et le maintien de l’Empire et pour la noble femme qui préside aux destinées de ses loyaux sujets.

Lors du départ du second contingent, comme maire de cette ville, j’ai cru faire mon devoir en lui souhaitant, au nom des citoyens de Montréal, bon voyage et gloire, et, qu’il me suffise de vous rappeler ce qui a été écrit sur cet incident dans le « Times » de Londres, en date du 6 janvier dernier :