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Page:Prévost - À propos d’un roman, paru dans Gil Blas, 28 mai 1893.djvu/18

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je signalais tout à l’heure chez le lecteur, — peut-être, puisque le conteur est libre de son choix, vaut-il mieux choisir les situations qui mettent en jeu précisément les aptitudes supérieures de l’humanité moyenne, et peindre ce qu’on peut appeler le Romanesque du réel.

… En commençant, je demandais : « Que nous apporte ce nouveau livre d’un nouvel auteur ? » On voit qu’il nous apporte la floraison tardive, vigoureuse dans son étrangeté, d’une sève que, pour ma part, je croyais morte. Cette fleur de sensualisme exaspéré et de pessimisme