Page:Prévost - Histoire d’une Grecque moderne (Flammarion, 1899), tome I.djvu/197

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mieux qu’alors quelles étaient mes dispositions, il me semble que ce que je désirais secrètement était que Théophé eût pris pour moi une partie de l’inclination que j’avais pour elle, ou du moins qu’elle m’en eût laissé voir quelques marques ; car j’étais encore porté à me flatter que j’avais plus de part que personne à son affection, mais retenu par mes principes d’honneur autant que par mes promesses, je n’aurais pas voulu devoir la conquête de son cœur à mes séductions, et ce que je désirais d’elle, mon bonheur aurait été qu’elle eût paru le souhaiter comme moi.

FIN DE LA PREMIÈRE PARTIE