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Page:Principes de dressage et d'équitation.djvu/18

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IV
PREFACE

Ainsi j’arrivai, tout en restant dans la voie tracée par les anciens maîtres, à me constituer une méthode propre qui n’était que le développement, que le perfectionnement des principes posés et appliqués par les créateurs de l’équitation française. Sans ces maîtres illustres, tous mes efforts fussent demeurés vains. Si j’ai ajouté quelque parcelle de vérité au trésor de connaissances qu’ils ont accumulé, c’est que, toujours libre de ma critique, je suis demeuré fidèle à leur enseignement. C’est donc à eux que j’en dois reporter l’honneur.

Le principe fondamental qui se dégage des études que je soumets au public, c’est qu’il faut chercher l’équilibre, la légèreté du cheval dans le mouvement en avant, dans l’impulsion, pour obtenir par l’effort moindre les effets les plus énergiques.

L’équilibre par la hauteur de l’encolure fléchie à la nuque, non au garrot ; l’impulsion par les jarrets engagés sous le centre ; la légèreté par la flexion de la mâchoire : voilà toute mon équitation.

Quand on sait cela, on sait tout et on ne sait rien. On sait tout, parce qu’on retrouve ces principes en toutes choses. On ne sait rien, parce qu’il reste à les faire passer dans la pratique.