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DEUXIÈME PARTIE.

mons étant obligés de fonctionner largement. Il prend enfin un exercice nécessaire, qu’il n’aurait pas avec les premières leçons montées, puisqu’elles ont lieu au pas.

Aux deux ou trois premières leçons, je laisse le cheval aller aux allures qu’il lui plaît, pourvu qu’elles soient vives et qu’il suive le mur. Dans les leçons suivantes, j’exige le trot.

Obtenir le trot est chose facile. On doit y arriver avec n’importe quel cheval à la troisième ou quatrième leçon, sans le secours d’aucun aide. Je dis sans le secours d’aucun aide, parce que les dresseurs, en général, ont l’habitude d’opérer à deux. Ce faisant, ils suivent les prescriptions de presque tous les ouvrages parus jusqu’à ce jour, qui ont tous recommandé cette façon de procéder. Je la trouve défectueuse, parce qu’il n’y a jamais un accord parfait entre les mouvements des deux hommes. Il arrive que celui qui tient la chambrière frappe quand il ne le faut pas, ou bien que celui qui tient la longe arrête le cheval alors que le premier le pousse, ce qui provoque un désaccord qui n’a pas lieu quand le dresseur opère seul.

Le cheval est au mur, il marche à main gauche ; l’écuyer, qui est au centre du manège, doit toujours demeurer face au cheval et à hauteur de son épaule, en le tenant encadré entre la longe qui est devant, tenue de la main gauche, et la chambrière qui est derrière, tenue de la main droite. L’écuyer doit