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Page:Privas - Chansons chimériques, 1901.djvu/40

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Chansons chimèriques


Ne pas se souvenir est souvent une joie !
L’heure de la douleur sonne si fréquemment,
Qu’il est bon, par instants, de déserter la voie
Que le soleil d’amour n’embrase qu’un moment !


Livre-toi donc, amie, au caprice des songes
Qui pour toi vont ouvrir leurs Edens enchantés :
Car ici-bas, vois-tu, mensonges pour mensonges,
Les rêves sont plus doux que les réalités !


Reproduction autorisée par G. ONDET, éditeur, 83, faubourg Saint-Denis, Paris. — Prix : pour chant seul, o fr. 35 ; avec accompagnement de piano, 1 fr. 35.