Lorsque Xavier Privas m’a demandé d'écrire, à titre de préface, quelques mots sur ce livre qu'il consacre aux enfants de nos écoles républicaines j'ai accepté une tâche que j'aurais du récuser si l’amour profond que j'ai moi-même pour nos petits élèves, à l'éducation desquels j’ai consacré les plus belles années de ma vie, ne m'avait fait un devoir impérieux d'affronter une besogne tellement disproportionnée à mes modestes forces.
Mais, puisque j'ai eu cette témérité décrire la première et la plus mauvaise page de cet ouvrage, il me faut aller jusqu’au bout. Pour commencer je demanderai l'autorisation de dire d'abord, en toute liberté d’esprit, quelques mots de l’auteur.
Nul ne pouvait plus légitimement que Xavier Privas aspirer à apprendre aux petits à balbutier les premiers éléments du rythme et de l'harmonie, dont ses douces et fortes chansons sont si intensément vibrantes, parce que nul, parmi ceux que