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IV



Lorsqu’un premier petit nuage
Couvre vos cœurs, bambins charmants,
Vous sentez qu’il faut du courage
Pour braver les jours incléments ;
Mais les baisers de vos mamans

Détournent ce premier orage.



V




Et plus tard, lorsqu’un gros nuage
Fondra sur vous, bambins charmants.
Vous finirez l’apprentissage
De la vie et de ses tourments ;
Mais les larmes de vos mamans

Ne pourront plus calmer l’orage.