Aller au contenu

Page:Privas - Chansons des enfants du peuple, 1905.djvu/33

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
17


IV



Lorsqu’un premier petit nuage
Couvre vos cœurs, bambins charmants,
Vous sentez qu’il faut du courage
Pour braver les jours incléments ;
Mais les baisers de vos mamans

Détournent ce premier orage.



V




Et plus tard, lorsqu’un gros nuage
Fondra sur vous, bambins charmants.
Vous finirez l’apprentissage
De la vie et de ses tourments ;
Mais les larmes de vos mamans

Ne pourront plus calmer l’orage.