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Page:Privas - Chansons des enfants du peuple, 1905.djvu/52

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II


 
Justice, es-tu la voix douce de l’idéal
Qui module un cantique au concert des chimères ?
Es-tu le chant berceur des vérités premières
Dont l’avenir fera son hymne triomphal ?


III



Ô Justice, deviens la loi des hommes purs
Qui veulent aplanir les routes de la vie ;
Sois la religion uniquement suivie
Par ceux qui prêcheront l’exemple aux ans futurs !


IV



Ô Justice, par toi l’être bon sera fort,
Par toi la vérité planera sur la terre,
Et l’homme goûtera le repos salutaire
Qui conduira sa vie à la paix de la mort !