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I


 
Si tu veux être en règle avec ta conscience,
Si tu veux être juste et bon,
Soulage la vieillesse et protège l'enfance,
Respecte la vertu, le labeur, l'innocence,
Et réserve à la faute un peu de ton pardon !


II



Si tu veux être aimé par l’homme, ton semblable,
Aime-le fraternellement ;
À toutes ses douleurs montre-toi pitoyable,
Aux heures de péril deviens-lui secourable,
Sois toujours son soutien sûr, loyal et clément !


III



Car c’est par ton miel pur que se prend l'âme humaine.
Ô sublime fraternité ;
Car c’est par ton pouvoir que la paix souveraine
Enfantera l’amour et calmera la haine
Pour faire un paradis de notre humanité !